Introduction

Malgré l’existence d’un diplôme professionnel de niveau licence, dispensé par une des plus prestigieuses universités françaises [1] depuis plus de quinze ans, et déjà une longue histoire à travers les siècles, le métier d’écrivain public reste assez méconnu.

Qu’est-ce qu’un écrivain public ?

Si l’on s’en tient à la définition du dictionnaire, que j’ai reprise pour rédiger l’introduction de l’article concernant le métier sur Wikipédia [2], l’écrivain public est « une personne qui rédige des lettres, des actes, pour ceux qui ne savent pas écrire ou qui maîtrisent mal l’écrit ».

Cette définition d’une « personne qui écrit des lettres pour ceux qui ne savent pas écrire » apparaît dans les dictionnaires de la langue française dès 1835, où le sens latin de scribe ou copiste du terme écrivain est alors repris pour former la locution « écrivain public ».

Mais l’écrivain public est aujourd’hui beaucoup plus qu’un simple scribe. Au carrefour de plusieurs professions, il est un médiateur entre les individus et les collectivités.

Médiation et lien social

Dans l’exercice quotidien du métier, je suis très fréquemment amené à collaborer avec d’autres professionnels, des assistantes sociales bien sûr, pour toutes les démarches administratives et toutes les questions liées aux prestations sociales, mais également des avocats, des juristes ou des mandataires judiciaires entre autres, lorsque les demandes de mes clients dépassent mon champ de compétences.

Bien que je dispose d’une solide formation juridique, je me dois en effet, pour respecter la loi et la déontologie, de ne pas empiéter sur les professions règlementées et ne donne en conséquence aucuns conseils juridiques, même si j’informe régulièrement mon public sur ses droits. C’est donc plus dans un rôle de médiation et de lien social que je me situe, entre les particuliers, les professionnels et les entreprises privées, et les administrations publiques ou leurs interlocuteurs.

Mon expertise trouve sa pleine mesure et naturellement dans l’écriture et la correction des écrits qui me sont confiés, que leur finalité soit d’être imprimés et envoyés par courrier ou lus sur un écran. C’est dans ce domaine que mon aide est la plus précieuse et la plus appréciée, et c’est en mettant mes connaissances de la langue française au service d’autrui que je suis le plus utile en société.