
Portraits d’écrivains publics
« Jehu contre Jehu » (2) L’écrivain public en images et en mots
Dans ce deuxième article de la série de portraits sur les écrivains publics, on découvre qu’à l’époque du Directoire, le métier d’écrivain public sert parfois de couverture à des activités peu recommandables...
Adapté du roman éponyme d’Alexandre Dumas, l’extrait qui suit est tiré d’une série intitulée Les Compagnons de Jéhu [1], et plus précisément du troisième épisode où Morgan, le personnage principal, « s’est réfugié en Normandie sous les traits de Judet, écrivain public. »
Les Compagnons de Jéhu est un roman historique écrit par Alexandre Dumas et publié en 1857, qui raconte l’histoire d’une conspiration royaliste après l’arrivée au pouvoir de Napoléon Bonaparte. [2]
Comme vous pouvez le voir dans cet extrait, l’écrivain public est d’abord perçu comme celui qui écrit pour les analphabètes ou les illettrés, un garçon demandant à un passant de lui lire l’écriteau apposé à l’entrée du cabinet de l’écrivain public.
Quant au type d’écrit qui est demandé à l’écrivain public, il concerne une fois encore le domaine amoureux, le garçon en question souhaitant exprimer ses sentiments à une demoiselle dont il ne connaît pas le nom. Ce court extrait renforce l’idée première qu’au milieu du XXe siècle, l’écrivain public n’agit que pour des gens qui ne savent ni lire ni écrire et qu’enfin, son domaine de prédilection est plutôt celui de l’écriture de lettres privées à caractère sentimental.
Voir en ligne : Jehu contre Jehu